Plus de chiffre d’affaires avec moins de magasins pour Maxeda (BricoPlan-It), reto

 | 06/09/2019 09:37

Maison-mère des enseignes Brico et Brico Plan-It, le groupe Maxeda DIY a publié il y a quelques semaines le rapport annuel de son exercice (décalé) clôturé le 3 février.

D’après le Financieel Dagblad, qui a eu accès aux documents, l’enseigne de bricolage, présente aussi aux Pays-Bas (via les enseignes Praxis et Formido) et au Luxembourg, a bouclé son dernier exercice annuel sur de meilleurs résultats, malgré une concurrence intense outre Moerdijk.

Propriété des fonds d’investissement Advent et Alpinvest, Maxeda a réalisé sur les douze mois arrêtés au 3 février un chiffre d’affaires de près de 1,4 milliard d’euros, +3% en glissement annuel, tandis que le résultat opérationnel n’a progressé que de manière limitée à 57 millions.

Il est toutefois intéressant de noter la contribution positive des enseignes belges à la progression du chiffre d’affaires. Fait remarquable également : l’amélioration des revenus a été réalisée sur un plus petit nombre de magasins : 374 contre 383 un an avant.

En effet, depuis 2017, le groupe Maxeda s’est lancé dans une vaste opération de reconversion, indique le Financieel Dagblad. Aux Pays-Bas, l’enseigne Formido est appelée à disparaître au profit de Praxis, dans un souci de simplification et de synergies. Certains magasins Formido sont ainsi passés sous le label Praxis, d’autres ont été vendu à des concurrents (Hubo par exemple) et des magasins de proximité Praxis City’s ont vu le jour. Logiquement ces mesures de réorganisation ont pesé sur la trésorerie, rappelle le Financieel Dagblad, tout comme d’ailleurs les charges d’intérêt liées aux dettes contractées.

Maxeda est présent sur le marché obligataire depuis juillet 2017 à travers un emprunt émis par sa structure de financement Maxeda DIY Holding BV. D’une maturité égale au 15 juillet 2022 et d’un coupon de 6,125%, il est disponible sous le pair à 98,76% du nominal, correspondant à un rendement de 6,61%. Du haut rendement donc pour une obligation spéculative, comme l’illustre un rating B- chez Standard & Poor’s.