Ouverture en baisse en attendant de nouveaux catalyseurs

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Les bons résultats d’entreprises publiés hier et la volonté du président de la Réserve fédérale américaine de poursuivre pour le moment une politique monétaire accommodante pour les Etats-Unis ont permis aux marchés américains d’atteindre de nouveaux records. Le Dow Jones atteint 15 548,54 points après avoir gagné 0,50%, le S&P 500 progresse à 1 689,37 points (+0,50%) et le Nasdaq s’affiche à 3 611 points (+0,04%).

On retiendra les publications des résultats d’IBM supérieurs aux attentes tandis que Morgan Stanley affiche un bénéfice trimestriel en hausse de 42%. Les indicateurs publiés au cours de la séance ont également soutenu la tendance avec l’indice de la Réserve fédérale de Philadelphie, qui mesure l’activité du secteur manufacturier de cette région, ressorti en forte hausse sur le mois de juillet contre toute attente.

Après avoir enregistré un nouveau plus haut de huit semaines, portée notamment par la dépréciation de la monnaie japonaise sur le marché des changes, la Bourse de Tokyo finit en baisse aujourd’hui sur fond de prises de bénéfices. Le Nikkei perd 1,48% à 14 589,91 points et le Topix, plus large, perd 0,82% à 1 211,98 points.

Les marchés européens devraient ouvrir en baisse la dernière séance de la semaine. En l’absence d’indicateurs économiques aujourd’hui, les investisseurs suivront de près la publication des résultats d’entreprises. Quelques minutes avant l’ouverture le contrat à terme sur le CAC 40 d’échéance juillet 2013 s’affichait à 3 915 points (-0,28%).

Forex:
Sur le marché du Forex, au lendemain des propos du patron de la Réserve fédérale américaine, réaffirmant le maintien d’une politique très accommodante en raison d’une économie américaine encore trop fragile, les investisseurs se sont focalisés de nouveau jeudi sur les indicateurs économiques. Le billet vert, hier, a gagné du terrain face aux autres grandes devises et monnaies étrangères, suite à des indicateurs macro-économiques américains meilleurs que prévu. Nous retiendrons, que l’activité manufacturière de la région de Philadelphie s’est nettement améliorée pour le mois de juillet, tandis que les inscriptions au chômage ont reculé davantage que prévu par rapport à la semaine dernière.

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Dans ce contexte, alors que la Fed a fait de la baisse du chômage aux Etats-Unis un élément clé dans le resserrement du programme de rachats d’actifs, les investisseurs se sont positionnés à l’achat sur le billet vert, entraînant une légère baisse de l’euro, qui s’adjugeait hier à 1,3108 dollar. Ce matin la monnaie unique européenne reprend quelques couleurs face au dollar et chutait face à la devise nipponne à 131,53 yens contre 131,70 yens jeudi.

Les investisseurs rassurés par le discours de Ben Bernanke, soulignant le fait de ne pas avoir de « parcours prédéterminé » pour réduire son soutien à la première économie mondiale, devraient porter leur attention sur l’archipel nippon, en effet, les électeurs japonais vont se rendre aux urnes dès dimanche afin de renouveler la moitié des sénateurs. Une nette victoire du parti du Premier ministre, actuel en place, pourrait pousser le dollar à la hausse. En attendant, le dollar a grimpé face au yen à 100,47 yens hier contre 99,57 yens la veille.

Quant aux autres paires de devises, ce matin, la livre britannique baissait face à l'euro, à 86,29 pence pour un euro, tandis qu’elle se stabilisait face au billet vert, à 1,5222 dollar pour une livre. La devise helvétique, de son côté, montait légèrement face à l'euro à 1,2379 franc suisse, et progressait également face au dollar, à 0,9424 franc pour un dollar.

Matières premières:
Au chapitre des matières, le pétrole poursuit son ascension. A New-York, le baril WTI bondit au-dessus des 108 dollars soit un plus haut de 16 mois. De plus, le spread entre le WTI et le Brent est passé sous les 1 dollar, une première depuis Octobre 2010. L’or noir est encouragé par les bons chiffres de la demande. Selon le rapport du Département Américain de l’Energie, les stocks ont poursuivi leur baisse la semaine dernière. Par ailleurs, les raffineries fonctionnent à régime soutenu et utilise leur plus gros volume de pétrole en 8 ans. Enfin, le discours de Ben Bernanke plutôt bien accueilli par les investisseurs et les données macro-économiques de bonne facture publiées hier ont soutenu la tendance.

Dans ce contexte, sur le Nymex, le baril Light Sweet Crude évolue autour des 107,9 dollars. De son côté, le Brent de la Mer du Nord s’échange, ce matin, contre 108,7 dollars. Le spread entre les deux contrats pourrait continuer de se réduire, certains parient même sur un retour à la parité. D’une manière générale, le WTI profite de l’amélioration des infrastructures autour du terminal de Cushing et de l’activité croissante des raffineries pour combler son écart avec le Brent. De plus, la situation économiques est plus favorable aux Etats-Unis qu’en Europe ou en Asie ce qui soutient davantage le WTI.

Sur le front des métaux précieux, l’or tente de reprendre de la hauteur et de se rapprocher à nouveau des 1 300 dollars. Le discours de Ben Bernanke n’a pas tellement refroidi les investisseurs. De plus, la demande physique se porte plutôt bien en cette période de l’année. Néanmoins, la tendance est fragile et la liquidation sur les ETF se poursuit ce qui devrait maintenir le marché sous pression. Ce matin, l’once d’or se traitait autour des 1 290 dollars.