Les indices d’Europe du Sud peuvent-ils rattraper leur retard ?

 | 04/07/2019 13:44

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Comme le souligne mon confrère Philippe Béchade dans son article du jour, la course aux records bat son plein sur les indices mondiaux. Avant la fête nationale du 4 juillet, aux Etats-Unis, le S&P500 a poussé au-dessus des 3 000 points hier. Les indices d’Europe du Sud ne sont néanmoins pas en reste, l’Ibex espagnol et surtout le Ftse MIB italien ayant bondi de 1 à 2% hier en franchissement de résistances importantes.

Pour ce qui est de la sphère transalpine, après la révision à la baisse du déficit italien mardi (NDLR : afin d’éviter de possibles sanctions, le gouvernement italien a joué la carte de l’apaisement avec Bruxelles en faisant savoir que le déficit du pays ne dépasserait pas 2,04% du PIB cette année, ce qui a fait plonger les rendements obligataires), l’annonce de la désignation de Christine Lagarde à la tête de la BCE mardi soir est venue comme une cerise sur le gâteau.

Après les propos très accommodants tenus par le futur ex-patron de l’institution Mario Draghi depuis Sintra le mois dernier, la perspective de l’arrivée de l’ancienne ministre française de l’Economie aux commandes à l’automne prochain a littéralement euphorisé les indices du Sud hier. Et pour cause : l’ancienne patronne du FMI est perçue comme au moins autant accommodante que le gouverneur italien.

Le Footsie MIB et l’Ibex 35 tout feu, tout flamme
Ces deux bonnes nouvelles annoncées coup sur coup ont ainsi permis au Footsie MIB, l’indice de référence de la Bourse de Milan, d’accélérer au-delà des 21 500 points (seuil visible en pointillés noirs + flèches rouges sur mon premier graphique journalier ci-dessous).