Les bruits de bottes font à peine frémir les marchés

 | 26/09/2017 12:37

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Hier soir, Wall Street a terminé dans le rouge. Pour une fois, les investisseurs réagissent : Facebook (NASDAQ:FB) a chuté de 4,5% sous les 163$ après les cessions annoncées du P-DG Mark Zuckerberg et les nouvelles déclarations d’hostilité de la Corée du Nord ont évidemment pesé sur les indices. Le chef de la diplomatie nord-coréenne a en effet accusé Donald Trump d’avoir « déclaré la guerre » et menacé d’abattre tout bombardier américain qui s’approcherait de ses côtes. Face à ce regain de tensions, l’or est repassé au-dessus des 1 300$.

La nouvelle poussée haussière du pétrole (Brent sur les 59$), suite au référendum du Kurdistan irakien (qui fait peser un risque sur les approvisionnements) a toutefois contribué à atténuer le repli des indices. A noter enfin que la parité eurodollar poursuit son repli suite au vote allemand de dimanche, comme je l’avais expliqué dans mon tweet d’hier : la paire revient sur les 1,18$ en ce mardi. Le CAC40 tient bon, hésitant comme Wall Street entre le risque géopolitique et le reflux de l’euro. Après avoir validé une légère baisse vers le gap de jeudi dernier (test de la borne haute à 5 255 points), le CAC pourrait amorcer une légère reprise. Malgré une certaine prudence donc, un nouveau test des 5 300 points pourrait suivre. A l’inverse, sous les 5 255 points, un comblement intégral du gap ouvert jeudi dernier serait alors à envisager (borne basse située sur les 5 235 points).