Les actions devraient pouvoir éviter "l'effet septembre" alors que le boom de l'IA se poursuit

 | 07/09/2023 04:29

En matière d'investissement, la prise en compte de tous les facteurs disponibles peut faire la différence entre une perte et un profit. L'effet septembre est l'un de ces facteurs qui s'inscrivent dans le bruit de fond des signaux du marché. Parfois, la perception joue un rôle dans la dynamique du marché, car les attentes se répercutent sur l'action des investisseurs. Qu'il soit réel ou non, comment le "mois où il faut éviter les actions" va-t-il se dérouler cette fois-ci ?h2 Qu'est-ce que l'effet septembre ?/h2

Aux États-Unis, l'année fiscale se termine le 30 septembre. C'est la période de préparation des états financiers du gouvernement fédéral et de nombreuses organisations. Au cours de cette période, les investisseurs restructurent leurs actifs afin de bloquer les pertes fiscales et les bénéfices, ce qui peut entraîner des liquidations d'actions. Ce n'est donc pas un hasard si cette période coïncide avec l'effet perçu de septembre, suivi plus tard par l'effet de janvier.

En tant qu'anomalies du marché, ces deux effets se manifestent par des baisses sans cause apparente facilement quantifiable. N'étant ni prédictif ni cohérent, l'effet septembre est un autre signal vague indiquant que l'on peut s'attendre à une sous-performance des actifs.

Jeremy Siegel, de la Wharton School of Business Administration, a tenté de quantifier l'effet septembre dans l'article "September : A Month to Avoid Stocks". Le professeur de finance a conclu que le Dow Jones industrial average avait chuté pendant 63 mois de septembre entre 1890 et 1994, avant de remonter pendant 41 mois de septembre.

Cependant, on ne peut pas affirmer avec certitude que septembre est le mois le moins performant. En outre, au cours des dernières décennies, l'effet perçu a perdu de sa consistance. À tel point que Siegel lui-même, dans le podcast Behind the Markets de vendredi dernier, est optimiste pour ce mois de septembre.

h2 Des facteurs macroéconomiques qui défient les prévisions de septembre/h2

Connu également sous le nom de "magicien de Wharton", le professeur à la retraite a cité plusieurs facteurs justifiant des perspectives haussières. L'un des indicateurs provient de la résistance des prix de l'immobilier, qui sont certainement plus résistants que prévu.