La revanche des marchés actions
Cyrille Restier | 07/12/2021 12:19
Article rédigé initialement sur www.centaure-investissements.com
Les cassandres doivent se faire chaque jour un peu plus petits en 2021. 23,19 % : c’est la hausse enregistrée de notre bon vieux CAC 40 sur un an. Notez que c’est la plus forte hausse de l’année dans le monde agité des bourses occidentales et asiatiques.
Le CAC 40 surperforme tous les marchés boursiers
Plutôt que de longs discours, alors que le CAC 40 affiche une envolée de 23,68 % depuis le premier janvier 2021, retrouvez ci-dessous les chiffres des principaux indices sur les marchés internationaux, depuis le début de cette année complètement folle :
- Eurostoxx 50 : + 16,45 %.
- DAX : + 13,42 %
- Nasdaq : + 18,13 %
- Dow Jones : + 15,10 %
- Nikkei : + 3,69 %
- Shanghai Composite : + 3,51 %.
Le CAC est aujourd’hui principalement soutenu par l’industrie du luxe. Les performances LVMH (PA:LVMH) et de Kering (PA:PRTP) le prouvent pour ceux qui auraient encore des doutes : en 5 ans, les cours ont tout bonnement été multipliés par 4. Les fameux KHOL, pour Kering, Hermes, L’Oréal et LVMH sont souvent identifiés pour les GAFA à la Française, "probablement parce qu’ils le valent bien". Il faut dire qu’aujourd’hui, près de 40 % du chiffre d’affaires de ces entreprises est réalisé en Asie (hors japon). A elles 4, les KHOL représentent près de 25 % d’un CAC 40 qui a oublié depuis longtemps ses stars des premières heures qu’étaient les valeurs liées à l’énergie et les valeurs bancaires.
Les autres pépites du CAC 40
D’autres sociétés françaises ne sont pas en reste. STMicroelectronics (PA:STM), Dassault Systèmes (PA:DAST), Stellantis, ou Air Liquide (PA:AIRP) naviguent également dans la stratosphère des valorisations boursières actuelles. Les investisseurs français semblent enfin comprendre la pertinence des marchés financiers, ceci alors que le CAC s’apprête sans doute à franchir de nouveau le seuil fatidique des 7000 points, dans un horizon désormais largement atteignable, malgré l’arrivée du nouveau variant Omicron. Comme souvent cette année, une mauvaise nouvelle devient une bonne nouvelle pour les marchés financiers. En effet, l’arrivée de ce variant va permettre d’enrayer une fois de plus la remontée des taux et de poursuivre l’injection massive de liquidités sur l’économie. Les banques centrales ne veulent pas porter la responsabilité de freiner une croissance conséquente à une année 2020 qui aurait pu être catastrophique pour l’économie sans les aides exceptionnelles et les plans de relance développés à travers le monde.
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Certes, il existe un effet de rattrapage puis de rebond après une année 2020 compliquée, mais le CAC 40 rattrape son retard également dans tous les autres secteurs (banques, et biens de consommation notamment).
Des signes macroéconomiques au vert
L’Insee envisage pour la France une croissance d’environ 6,5 % pour 2021, soit plus que la zone euro (+4,8%) ou que l’Allemagne (+3,7%). Cerise sur le gâteau, les prévisions d’inflation pour 2021 se situent aux alentours de 2,2 % environ à mi-octobre. En clair, une inflation en hausse mais néanmoins maîtrisée.
Les performances du CAC 40, restent par ailleurs, excellentes
- + 42,65 % sur 3 ans
- + 46,24 % sur 5 ans
- + 116,18 % sur 10 ans
Le CAC 40 surperforme le DAX, le Footsie anglais ou encore FTSE MIB (Italie) sur toutes ces périodes. Signe de la vitalité de l’écosystème hexagonal. Une fois de plus, le fameux TINA (There Is No Alternative) prend tout son sens pour ceux qui cherchent à réaliser du rendement avec leur épargne. Et l’assurance-vie n’échappe pas à cette règle.
La bourse, comme élément indispensable dans l’élaboration de son patrimoine
In fine, ceux qui souhaitent faire frutifier leur épargne doivent accepter de prendre un peu de risque et s’intéresser aux marchés actions. Pour diluer la prise de risque, les unités de compte de l’assurance-vie, du contrat de capitalisation, du PEA ou du plan épargne retraite (PER) sont une excellente alternative aux titres vifs, cryptos etc. … Certes les marchés actions sont volatiles. Personne ne vous dira le contraire, mais en détenir sur le long terme, dès lors qu’on a une certaine appétence au risque, reste fondamental dans l’univers des placements financiers.
Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
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