Focus sur Lotus Bakeries, la perle du secteur alimentaire belge

 | 08/07/2021 12:55

Mondialement connue pour ses spéculoos, la perle du secteur alimentaire belge Lotus Bakeries enchaîne les records boursiers, sur fond d’une progression de plus de… 1.000% en dix ans. Focus sur cette action au caractère défensif, dont la vigueur n’étonne guère les initiés.

Ces derniers jours, la société flandrienne s'envolait encore à la bourse de Bruxelles, bien aidée par Berenberg qui a entamé le suivi du dossier avec un conseil d’achat. Il faut dire que les analystes ne sont pas légion à suivre la valeur, de quoi engendrer de la volatilité lorsque l’un d’entre eux passe à l’action. 

Et ce d’autant que le broker allemand se veut ni plus ni moins le plus optimiste au sein de la communauté des analystes, disant viser les 5.400 euros, contre 5.140 euros hier soir à la clôture.

Malgré un cours plus que doublé sur deux ans, le champion du spéculoos a donc encore de la marge selon l’analyste, qui s’attend à ce que le biscuitier réédite au cours des années à venir, la croissance de 8,3% signée l’année passée, une performance réalisée malgré la pandémie et le Brexit, et matérialisée par un chiffre d’affaires de 663 millions d’euros.

Lotus a certes dû compter avec la fermeture de l'Horeca et la baisse des ventes de snacks dans les lieux de passage, mais l'impact fut compensé par la vigueur des ventes de spéculoos et de ses dérivés tels que les pâtes à tartiner et les glaces.

"Une génération robuste de cash-flow, un bilan solide et un rendement sur capitaux investis stable" sont autant d’autres éléments mis en avant par le courtier, qui dans un rapport de 50 pages, va même jusqu’à comparer les spéculoos de Lotus aux Oreo de Mondelez, en terme de visibilité...

D’une manière générale, on notera que les analystes s’accordent à dire que le groupe belge combine un secteur d’activité défensif avec une croissance à l'international, où de nouvelles usines doivent répondre à la demande toujours plus grande pour ses spéculoos.

L’entreprise de Lembeke prévoit à ce titre d'investir 150 millions d'euros en Europe (notamment en Belgique à Courcelles) et aux Etats-Unis.