Focus sur les valeurs de l'énergie

 | 10/01/2018 08:07

Dans le cadre d’une bonne gestion d’un portefeuille obligataire, il est sain de diversifier ses positions, ce qui permet en principe de réduire le risque global, tout en maintenant un certain niveau de rendement. Cette diversification peut passer, éventuellement, par des obligations émises par des entreprises du secteur de l’énergie.

Le compartiment reprend les entreprises actives dans l’exploration, la production, le raffinage, le stockage, le transport et la distribution de pétrole, de gaz et de combustibles. Il inclut également des compagnies qui proposent de l’équipement et des services pétroliers et gaziers.

En Europe, on peut citer BP (LON:BP), ENI (MI:ENI), Repsol (MC:REP), Royal Dutch Shell (AS:RDSa), Statoil (OL:STL) ou encore Total (PA:TOTF). Ailleurs dans le monde, difficile de ne pas citer les majors que sont Chevron (NYSE:CVX), Exxon Mobil (NYSE:XOM), Petroleos Mexicanos, PETROBRAS ON (BA:APBR)…

Mais il faut compter aussi avec les sociétés des services du secteur pétrolier, à l’instar du français CGG (PA:GEPH), spécialiste des équipements sismiques, ou encore des américains Transocean Ltd (NYSE:RIG), Nabors Industries Ltd (NYSE:NBR) Industries et Ensco PLC (NYSE:ESV), actifs dans les forages en mer.

h2 Crise pétrolière/h2

Tous ont été confrontés il y a quelques années à la chute des prix pétroliers, conséquence de la crise économique et d’une offre excédentaire. Mais la situation tend à s’améliorer depuis plusieurs mois, sous l’effet notamment de la baisse de la production consentie par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie. Cette réduction a permis d’enrayer la chute des cours. Le pétrole de qualité Brent a ainsi bouclé l’année 2017 sur une hausse de 20%, au-delà des 60 dollars.

Pour l’Agence internationale de l’énergie (AIE), citée par le quotidien Le Monde fin décembre, 2017 a été une année encourageante pour les producteurs, comme en attestent les bons résultats des compagnies pétrolières.

Par ailleurs, ce contexte favorable a eu des répercussions positives sur le marché obligataire. Selon les données du cabinet Dealogic, les entreprises américaines du secteur ont profité de ce contexte plus favorable pour augmenter la taille de leurs emprunts. Quant aux sociétés les moins bien notées, elles ont pu se refinancer à de meilleures conditions, constate pour sa part Tom Stolberg, gestionnaire de portefeuilles chez Loomis Sayles, cité par le Financial Times.

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