Focus sur l’action GBL (Groupe Bruxelles Lambert)
Goldwasser Exchange | 11/09/2018 13:40
Focus sur l'une des valeurs historiques du BEL20, en l'occurence le Groupe Bruxelles Lambert, l'une des plus grandes sociétés de participation en Europe, cotée en bourse depuis 1956.
L’évocation du Groupe Bruxelles Lambert reste étroitement liée à celle d’Albert Frère, le milliardaire wallon qui fut à la tête de la société d’investissement pendant plus de 30 ans et dans laquelle il logeait ses principales prises de participation.
Via un rendement attractif à long terme, se traduisant par un dividende durable et une croissance de son actif net réévalué, GBL a comme objectif principal la création de valeur pour ses actionnaires.
Pour ce faire, le management privilégie une politique d’investissement dans des entreprises leader dans leur secteur d’activité. Il ambitionne par ailleurs d’en être le premier actionnaire, une position qui lui permet d’exercer un rôle actif à long terme.
Il y a six ans, la direction a opéré une rotation dans sa stratégie et dans son portefeuille d’investissement, lesquels avaient jusqu’alors une forte consonance française, au détour de participations significatives dans des géants hexagonaux comme Total (PA:TOTF) et Engie (PA:ENGIE).
Aujourd’hui, la holding co-contrôlée par les familles Frère et Desmarais se veut davantage paneuropéenne.
h2 Adidas (DE:ADSGN), Imerys, Umicore (BR:UMI).../h2Au niveau des grosses lignes d’investissement, GBL possède notamment 17% du capital d’Umicore, entreprise dont l’action s’est adjugée ces deux dernières années la meilleure performance du BEL20.
La société belge n'est autre que l'un des principaux fabricants mondiaux de catalyseurs et de filtres catalytiques, utilisés dans les systèmes de réduction des émissions des véhicules légers et des poids lourds. Le groupe est par ailleurs actif dans la production de métaux précieux, tels que le zinc, le nickel et le cobalt, matériaux que l’on retrouve dans de nombreux objets de notre vie quotidienne dont les smartphones et qui sont recyclables à l'infini.
Parmi les autres participations belges, citons Ontex, spécialiste des langes et produits d’hygiène personnelle jetables. L’entreprise alostoise a fait à plusieurs reprises la Une de l’actualité financière belge ces derniers mois, après l’offre de rachat, et puis finalement, le rejet de l’offre, par le fonds d’investissement PAI Partner.
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Concernant les participations qui dépassent le milliard d’euros, GBL détient 53,8% du capital d’Imérys, leader mondial des spécialités minérales pour l’industrie. Citons également les 21,19% détenus dans le capital de Parques Reunidos, un opérateur de référence de parcs de loisirs à l‘échelle mondiale ou encore les 7,5% détenu dans Pernod Ricard (PA:PERP), numéro deux mondial des Vins & Spiritueux.
Valorisé à plus de 14 milliards d’euros à la bourse de Bruxelles, GBL affiche un repli de 2,58% depuis le début d’année.
En ce qui concerne les prévisions, les analystes répertoriés par l'agence Bloomberg anticipent un cours médian de 100,33 euros pour le titre à un horizon de douze mois. Sur base du cours de clôture de mardi soir (88 euros), le consensus laisse entrevoir un potentiel de hausse de plus de 14% pour la valeur.
On notera que sur les six analystes qui suivent la valeur, aucun ne conseille de la vendre, un est à « conserver » et quatre à « acheter » et un à « accumuler ».
Avec un objectif de cours de 114 euros, le bureau d’étude parisien AlphaValue se montre le plus confiant tandis que la ING (AS:INGA) est la moins optimiste, anticipant malgré tout un cours de 96 euros, correspondant à un potentiel de hausse de 6%.
En termes de dividendes, la direction a comme politique de proposer une croissance continue et durable de son dividende, visant une hausse de 2 à 3% chaque année. Au titre de l’exercice 2017, GBL a retourné à ses actionnaires un dividende brut de 3 euros.
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