Focus sur la Nouvelle-Zélande

 | 14/09/2017 09:41

Dans le cadre d’une bonne gestion d’un portefeuille obligataire, il est sain de diversifier ses positions, ce qui permet en principe de réduire le risque global, tout en maintenant un certain niveau de rendement. Cette diversification peut passer, éventuellement, par des obligations libellées en dollar néo-zélandais.h2 Economie vigoureuse/h2

La Nouvelle-Zélande dispose peut-être de l'une des plus petites économies des pays développés, mais certainement pas de la moins dynamique. Non seulement ses fondements sont solides, illustrés par un faible niveau d’endettement et des excédents budgétaires depuis maintenant deux ans, mais le pays peut également se targuer de connaître un taux de croissance parmi les plus élevés au monde.

Selon les prévisions officielles, la croissance devrait avoisiner les 3% jusqu'en 2021, après avoir atteint près de 4% l’an dernier, soutenue par un nombre record de touristes, ce qui a permis à la Nouvelle-Zélande de surmonter la chute des cours du lait, dont elle est le premier exportateur mondial.

Avec ses prairies à perte de vue, ce petit pays de 4,4 millions d’habitants est en effet parvenu en l’espace de quarante ans à devenir le premier exportateur mondial de produits laitiers.

Depuis 2015, ce secteur est malmené par l’effondrement des cours mondiaux, sous le coup d’une offre trop abondante, exacerbée notamment par la fin des quotas laitiers en Europe, l’embargo sur le marché russe et la baisse de la demande chinoise.

Les autres principaux produits agricoles exportés sont la viande, le bois, les fruits et les produits de la pêche. La Nouvelle-Zélande dispose aussi d'une industrie vinicole florissante ainsi que de nombreuses ressources naturelles, en particulier du gaz, du pétrole et du charbon.

h2 Une devise « trop forte »/h2

L’économie a également été soutenue par l’interventionnisme de la Banque centrale du pays, qui s’est engagée dans un cycle d’assouplissement monétaire, ramenant son principal taux directeur de 3,50% au mois de juin 2015 à un plus bas historique de 1,75% en novembre dernier.

Face à la chute du prix du lait, l’objectif principal de l’institution était de faire baisser une devise jugée trop forte, qui freine d'importants secteurs de l'économie et tire l'inflation des biens échangeables vers le bas.

Il y a quelques semaines, le gouverneur de la Banque centrale, Graeme Wheeler, a d’ailleurs une nouvelle fois répété qu’un taux de change plus faible serait souhaitable. Le dollar néo-zélandais accuse pourtant une baisse de près de 7% face à l’euro depuis le 1er janvier. Face à son homologue américain, il est cependant en hausse de plus de 4%.

h2 Près de 4% de rendement annuel/h2
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Si vous souhaitez profiter du repli du dollar « kiwi » pour vous positionner, la Deutsche Bank (DE:DBKGn) a procédé il y a quelques jours à l’émission d’une obligation remboursable en 2023, assortie d’un coupon annuel fixe de 4%.

La coupure de ce titre noté BBB- par Standard & Poor’s, dans le bas de la catégorie des investissements de bonne qualité, est fixée à 2.000 dollars néo-zélandais.

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