ExxonMobil: Faut-il acheter en cas de faiblesse face aux résultats trimestriels?

 | 31/10/2019 10:21

* ExxonMobil (NYSE:XOM) présentation ses résultats du troisième trimestre de 2019 le vendredi 1er novembre, avant l'ouverture de la Bourse.
* Revenus prévus : 62,31 milliards de dollars
* BPA prévu : 0,67$

La saison des bénéfices ne semble pas facile pour les super majors du pétrole et du gaz. La baisse des prix de l'énergie, l'atonie de la demande mondiale et la contraction des marges sur les produits chimiques contribuent à l'assombrissement des perspectives du secteur à l'heure actuelle. C'est pourquoi les investisseurs ne sont pas particulièrement optimistes quant aux résultats du troisième trimestre d'ExxonMobil (NYSE:XOM) qui seront publiés demain.

Les analystes prévoient, en moyenne, une baisse de 19 % des ventes à 62,31 milliards de dollars, alors que le bénéfice devrait chuter de plus de 50 % à 0,67 $ par action par rapport à la même période l'an dernier.

Pour gérer les attentes des investisseurs, Exxon a déjà annoncé le 2 octobre dernier qu'il lui faudrait un demi-milliard de dollars pour faire face à la baisse des prix du pétrole durant la période. Mais une baisse de la rentabilité est bien plus préoccupante que la chute des prix du pétrole cette année, car elle suggère que les autres composantes de l'activité intégrée d'ExxonMobil n'ont pas été en mesure de donner un coup de pouce dans cet environnement opérationnel difficile.

Sa division pétrochimie ne parvient pas à améliorer ses résultats nets depuis que la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine a affaibli la demande de plastiques. Au deuxième trimestre, les bénéfices de cette division ont chuté de près de 80 % par rapport au même trimestre en 2018, le point le plus bas pour cette mesure depuis des années. Exxon a qualifié ce problème de soucis temporaire de surcapacité.

Toutefois, selon Biraj Borkhataria, analyste de RBC, la tendance actuelle laisse entrevoir un ralentissement prolongé du secteur des produits chimiques. Et l'entreprise basée au Texas, avec son importante division chimique, est plus exposée sur ce front que les autres entreprises énergétiques.