EUR/USD: Yellen et une éventuelle hausse des taux

 | 16/07/2014 11:49


La paire EUR/USD s’échange à 1.3596, en baisse de 24 points alors que l’euro continue à baisser après les commentaires de Mario Draghi de lundi soir. Il n’y a pratiquement pas d’événements économiques dans la zone euro aujourd’hui et très peu de nouveaux développements. Hier, l’impact de la mini-crise portugaise s’est calmé. Les actifs à risque ont repris du poil de la bête mais l’impact direct sur les obligations de base et les conversions directes entre chacune des devises majeures ont été encore une nouvelle fois limitées. Draghi n’a rien dévoilé de plus devant le parlement européen. Il a répété que le taux de devise de l’euro n’est pas un objectif politique mais il a ajouté qu’un euro qui s’apprécie est un risque pour la reprise. L’impact sur la paire EUR/USD a été limité. La paire a clôturé la séance dans la zone des 1.3610/20.

Le ton conciliant de la Fed a ôté au dollar tout support de taux d’intérêt. Même les créations d’emplois américaines et/ou la mini crise au Portugal n’ont pas réussi à faire sortir la paire EUR/USD de sa consolidation latérale confinée dans le bas de la fourchette de 1.3477/1.3503 et le haut de la fourchette à 13734. Un sentiment du risque prudent est au moins aussi négatif pour le dollar que pour l’euro

En point de mire, nous avons aussi le témoignage de deux jours devant le Congrès de la présidente de la Réserve Fédérale américaine, Janet Yellen, qui démarre mardi ainsi que les chiffres des ventes au détail pour juin.

“Le marché examinera soigneusement ce rapport, pour savoir si la croissance des dépenses consommateur américain est effectivement sur la bonne voie…. Ensuite l’attention sera tournée sur le témoignage de la présidente de la Fed Yellen” c’est ce qu’a déclaré la National Bank of Australia. Elle a dit qu’elle pensait que Yellen minimisera toute discussion concernant une hausse de taux dans le futur proche.

Elle a ajouté que “nous pensons qu’elle se référera au fait que la croissance des salaires moyens reste cohérente avec leur mandat sur l’inflation et que la morosité du marché du travail persiste avec des mesures plus élevées du chômage toujours au-dessus de la moyenne”