Couronne norvégienne, suédoise et livre sterling, trois devises appelées

 | 06/07/2017 10:11

En forte hausse contre de nombreuses devises mondiales, dollar en tête, la monnaie unique a retrouvé de sa superbe auprès des investisseurs cette année. L’occasion de faire le point sur les prévisions des analystes à moyen terme.

Les économistes et stratèges sondés par l'agence Bloomberg sont globalement optimistes quant à l’appréciation de la monnaie unique face à ses consœurs. A l'horizon 2020, nous avons épinglé trois devises qui seraient en effet appelées à s’apprécier. Deux sont nordiques (couronne norvégienne et suédoise) et l’autre britannique (la livre sterling).

Selon le consensus médian d’un panel d’analystes répertoriés par Bloomberg, les couronnes norvégienne et suédoise auraient ainsi un potentiel de hausse de 10 et 8% d’ici à trois ans.

Ce n’est sans doute pas un hasard si ces devises nordiques récoltent les faveurs des analystes, deux monnaies qui peuvent compter sur des fondements économiques et budgétaires solides, renforcées par un niveau de croissance supérieur à celui de la zone euro.

La Suède a par exemple connu une croissance de 3,3% l’année passée, après avoir signé une hausse de 4,1% en 2015. Son voisin scandinave, plus gros producteur de pétrole d'Europe de l'Ouest, table lui sur une croissance annuelle de 2% ces quatre prochaines années.

Potentiel de plus de 15% pour le sterling selon BNP Paribas (PA:BNPP)

Egalement répertorié par Bloomberg, le consensus est un peu moins optimiste pour la livre sterling, mais table tout de même sur une hausse de 3% pour la devise britannique d’ici 2020.

Parmi les plus optimistes, on retrouve les analystes de la BNP Paribas qui dans une note publiée le 02 juin prévoyaient que la l'euro s'échangerait à 0,73 livre d'ici la fin de l'année 2020, soit une hausse de plus de 15% pour la livre par rapport au niveau actuel.

Plus d’un an après la victoire du « Brexit », la livre reste fragilisée par les incertitudes liées aux conséquences encore inconnues qu'aura la sortie du pays de l’Union européenne. Sur la période qui nous sépare du 23 juin dernier, elle se traite environ 15% moins chère face à l’euro.