Coronavirus : le trou d’air idéal pour jouer les dividendes ?

 | 05/03/2020 13:39

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Les Bourses mondiales ont connu la semaine dernière un trou d’air mémorable sur fond de propagation du coronavirus.

Et autant, depuis la fin 2019, avec un CAC40 grosso modo au-delà des 6 000 points, les valorisations d’ensemble sur les bigcaps me semblaient quelque peu tendues ; autant le repli de l’indice phare sous les 5 200 points lundi midi amène selon moi le risk/reward « d’achats de dividendes » sur des niveaux beaucoup plus favorables. Tel est d’ailleurs en substance le message que je livre à mes abonnés à BAQ PRO.

A mesure que le printemps approche (et encore plus jusqu’à l’été), le gros de la période des dividendes va en effet bientôt s’ouvrir. A la fin du mois, Total (PA:TOTF) va par exemple se livrer à l’exercice et, avec un cours du géant pétrolier tombé sous les 40 € dans le sillage de la chute du baril ces dernières semaines, l’acompte sur dividende qui sera détaché le 30 mars prochain (pour rappel, Total paye son coupon en quatre fois, à chaque fin de trimestre) sera des plus attrayants.

De son côté, Klépierre (PA:LOIM) détachera un coupon de 2,20 € lundi prochain, ce qui, rapporté au cours actuel (autour de 27 €), représente un rendement non négligeable de 8% – quoique pas inhabituelle pour une foncière.

Attention toutefois, car si certains rendements peuvent s’avérer attrayants, la bonne équation réside dans le couple rendement/pérennité.

En d’autres termes, le rendement immédiat attendu ne doit pas être le seul motif d’achat d’une action. J’en veux pour preuve Pages Jaunes, qui a longtemps affiché un rendement de dividende à deux chiffres, au détriment de bons choix stratégiques… Pour autant, si comme moi vous ne visez qu’un simple aller/retour sur du court terme, vous n’êtes par définition pas tenu de conserver vos actions plusieurs mois.

Des opportunités à court terme dans le secteur bancaire ?

Dans l’immédiat, après la baisse surprise des taux de la FED mardi après-midi, le secteur bancaire a été l’un des plus impactés. Hier encore, la majeure partie du secteur était en recul et du point de vue graphique, à moyen terme, la rechute des rendements obligataires place le secteur dans une situation à risque. Regardez mon graphique hebdomadaire ci-dessous :