CGG sollicite ses créanciers obligataires pour restructurer sa dette

 | 07/02/2017 11:52

CGG (PA:GEPH) a franchi une nouvelle étape dans son processus de restructuration financière et de désendettement, en lançant le processus de consultation de ses créanciers obligataires.

Pour rappel, dans le but de faciliter les discussions avec les parties prenantes (dans le cadre de la restructuration de sa dette), l’entreprise de services parapétroliers souhaite la nomination d’un mandataire ad hoc, ‘ce qui nécessite toutefois l’accord des prêteurs concernés, conformément aux différents accords de crédit et contrats d’émission obligataire’, signale-t-elle dans un communiqué.

h2 Eviter le cas de défaut/h2

Cet accord préalable est nécessaire pour éviter que la démarche de la nomination d’un mandataire ne constitue un cas de défaut (Event of Default)’, ajoute le groupe français.

CGG précise par ailleurs qu’elle a déjà le soutien de plusieurs parties concernées, notamment celui d’un comité représentant 36,75% des obligations 6,5% - 2021, 9,03% des obligations 5,875% - 2020 et 46,99% des obligations 6,875% - 2022.

La consultation des porteurs d’obligations prendra fin le 17 février 2017 à 17h, heure de New York, 'sauf prolongation à l’initiative de CGG'.

h2 Atteindre une dette soutenable/h2

Pour rappel, le 5 janvier dernier, CGG, jugeant son niveau d’endettement trop élevé face à un environnement qu’elle estime défavorable, a fait part de sa volonté de parvenir à une restructuration financière. Celle-ci devrait lui permettre d’atteindre ‘un niveau d’endettement et de charges financières substantiellement réduits et durablement adaptés à son volume d’activités’.

Sur le marché obligataire secondaire, la perspective d’une restructuration ne fait pas l'ombre d'un doute. Elle semble même déjà intégrée dans les cours depuis novembre dernier, date des premières spéculations en la matière. Par exemple, l’obligation remboursable en 2020 se traite actuellement autour des 45% du nominal. L'investissement est fixé à 100.000 euros en nominal pour une taille émise de 400 millions.