CAC40 : entre rachats et signes d’essoufflement

 | 29/11/2022 12:59

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

L’heure est toujours aux sorties de cote en cette fin d’année. Si les petites et moyennes valeurs se sont fortement dépréciées sur les marchés ces derniers mois, les opportunités de réaliser de belles plus-values se multiplient pour leurs actionnaires.

Des rachats en série
Il y a de tout dans ces marchés.

Vous avez, au choix, des retraits et/ou sorties de cote qui se multiplient. Par exemple, après plusieurs semaines de négociations avec les actionnaires, le groupe Schneider Electric (EPA:SCHN) est en passe de racheter le spécialiste anglais de l’édition de logiciels d’ingénierie Aveva Group.

Rien qu’hier, UFF (Union Financière de France Banque) voyait son actionnaire principal et majoritaire, Abeille Assurances, lancer une offre de rachat sur le solde des titres qu’il ne détenait pas encore avec une prime de 50% sur le dernier cours coté.

Mi-novembre, la famille Despature, actionnaire majoritaire de Somfy, a déposé un projet d’OPA simplifiée sur le spécialiste français de la domotique.

Ce type d’opération montre bien que le retard accumulé par le CAC Mid & Small par rapport au CAC40 laisse de nombreuses opportunités vacantes sur des petites et moyennes capitalisations. [D’ailleurs, Eric Lewin est le spécialiste de ces stratégies de fusion-acquisition qui peuvent être très lucratives lorsqu’on se positionne sur les bons titres, au bon moment. Pour bénéficier des recommandations de notre expert, cliquez ici].

Engie (EPA:ENGIE) résiste malgré son endettement
A l’inverse, dans le même temps, au niveau des big caps cette fois, vous avez des titres comme Engie qui se sont par exemple arrachés à la hausse le mois dernier.

Certes, le newsflow de notre géant du gaz a été en soutien, suite au relèvement des objectifs annuels du groupe en début de mois, ou avec l’annonce de ce partenariat avec Google (NASDAQ:GOOGL) la semaine dernière.

Pour autant, dans un contexte géopolitique où rien n’est vraiment réglé sur le front du conflit entre l’Ukraine et la Russie, cet emballement me paraît un peu excessif à court terme.

Car étant donné le niveau des taux longs par exemple, voir le titre inscrire la semaine dernière de nouveaux plus hauts annuels me semble un peu excessif sur le court terme (cf. flèches rouges ci-dessous).

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En effet, la hausse des rendements obligataires et une progression du secteur des utilities, (auquel appartient Engie), ne vont statistiquement pas de pair – eu égard au poids de la dette de ce genre d’acteur.