Banques centrales : pas de traîtrise, que des bonnes surprises

 | 19/06/2018 08:10

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Le premier semestre est pratiquement terminé et les permabulls ont encore triomphé. Wall Street continue d’encaisser les coups comme un avatar de jeu vidéo.

Les opérateurs avancent comme sous la mitraille, leur écran se teinte de rouge quand leur super-warrior est touché par un projectile… mais au bout de quelques secondes – et au prix de quelques points de vie perdus – le voici de nouveau apte au combat.

Vite revigoré, il reprend son inexorable marche en avant, détruisant les obstacles au bazooka, carbonisant les vendeurs au lance-flamme algorithmique… et faisant fi des menaces de guerre commerciale ou de guerre tout court proférées par Donald Trump à l’encontre de l’Europe, de la Chine, de l’Iran ou de quiconque oserait exiger le respect des traités signés par les Etats-Unis.

▶ La FED n’a pas pris les investisseurs en traître

Wall Street a surtout su résister à la dégradation du marché obligataire (le T-Bonds est passé de 2,45 à 2,95%, soit une hausse de 50 points de base), et notamment des taux courts avec un 2 ans qui a grimpé de 0,70 point, soit l’équivalent de presque trois tours de vis monétaires, à 2,56%…