ArcelorMittal, CGG, Fagron, Nyrstar… comment réagissent les obligations

 | 09/02/2016 10:51

Face à l’effondrement des cours miniers et pétroliers, de grands noms du secteur n’ont d’autre choix en effet que de solliciter leurs actionnaires pour mener à bien leur restructuration, sécuriser certains remboursement de dettes, ou encore, renforcer leur structure bilantaire.

Ces injections de capitaux frais sont généralement vues d’un bon œil par les créanciers obligataires, puisqu’elles sont sensées renforcer la capacité des entreprises à honorer leurs échéances financières.

h2 ArcelorMittal/h2

Le cas d’ArcelorMittal est révélateur. Vendredi, le premier sidérurgiste mondial a annoncé une augmentation de capital de trois milliards de dollars. Dans la foulée, les emprunts obligataires du groupe mettalurgiste ont rebondit sur le marché secondaire.

Pour ne citer qu’un exemple, la tranche (5,125% - 2020) par 2.000 dollars a progressé de cinq point pour atteindre 86% du nominal. Son rendement annuel se voit ramené par la même occasion à 9,20%. Standard & Poor’s attribue à cette obligation ‘senior non-sécurisée’ un rating spéculatif « BB ».

En 2015, ArcelorMittal a du acté une perte nette de huit milliards de dollars, dans un environnement marqué par l'effondrement du cours du minerai de fer et la concurrence chinoise. L’augmentation de capital est sensée permettre au groupe de ramener sa dette sous les 12 milliards de dollars.