Le dernier rapport annuel World Payments Report du géant bancaire français BNP Paribas (PA:BNPP) a mis en évidence l’Afrique du Sud comme l’un des principaux moteurs derrière une forte augmentation de l’adoption des crypto-monnaies dans le monde.
L’édition 2018 de la publication produite par la huitième plus grande banque du monde suggère que c’est la légère touche de réglementation de la banque centrale sud-africaine, la South African Reserve Bank (SARB), qui est à l’origine cette avancée.
L’ADOPTION DE LA CRYPTO ACCÉLÈRE EN AFRIQUE Selon BNP, le continent africain a fait preuve d’une forte initiative dans l’adoption des technologies modernes. Les paiements mobiles se sont rapidement développés au Kenya, en Ouganda et au Zimbabwe, note-t-il. Cependant, c’est l’Afrique du Sud qui est en tête dans le domaine de la crypto-monnaie.
Le rapport suggère que, depuis que le Kenya a interdit les crypto-monnaies et que, depuis que « la banque centrale du Nigeria a également imposé une interdiction totale sur Bitcoin et autres produits similaires », plus les pays du continent qui ont adopté ces monnaies numériques ont vu progresser les volumes des transactions.
L’un des domaines où l’adoption de paiements autres qu’en espèces a eu un impact positif est la lutte contre la corruption institutionnelle, car les activités douteuses peuvent être « signalées et faire l’objet d’enquêtes, réduisant ainsi les moyens possibles d’accepter des paiements illicites ou frauduleux ».
l’échelle mondiale, le rapport de BNP Paribas identifie également Singapour, les Philippines, le Royaume-Uni, la France et l’Allemagne comme étant en phase de consultation mais ouverts à l’adoption de crypto-monnaies.
Ils concluent en déclarant que les gouvernements devraient créer « …l’infrastructure de soutien, apporter des changements positifs à la réglementation et promouvoir les transactions autres qu’en espèces pour créer un environnement propice à la croissance des transactions numériques ».