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Votre agenda de la semaine et son impact

Publié le 06/07/2020 12:02
Mis à jour le 14/05/2017 12:45

Ce que vous réserve la semaine qui vient sur les marchés financiers

La semaine qui vient est une semaine de transition entre un printemps qui a été complètement bousculé par la crise sanitaire et un début d’été au cours duquel chacun fera ses comptes, individus, sociétés cotées (ou non) et Etats. Nous connaitrons la réponse à la question que tout le monde se pose, que l’on soit pessimiste, indécis ou optimiste : quel est le coût économique réel de l’épidémie provoquée par le covid 19 ? Pour les sociétés cotées, c’est à partir du 13 juillet, donc de lundi en huit, que démarrera la saison des résultats, avec en point de mire ceux du 2ème trimestre à Wall Street. Entre-temps, on ne peut que ronger son frein, même si certains chiffres à publier dès ce lundi et les jours qui suivent sont d’ores et déjà fort attendus.

Ce lundi par exemple l’investisseur attentif ne manquera pas les ventes au détail dans la zone euro. Il s’agit d’une statistique annuelle, arrêtée à fin mai, essentielle, stratégique même pour voir dans quelle mesure le ‘lockdown’ aura pesé sur la consommation. On sait qu’il a pesé, mais il est important de voir globalement dans quelle mesure sachant que, dès la semaine prochaine, on pourra mesurer l’impact de la crise sur les résultats de plusieurs sociétés du secteur de la consommation comme Pepsi, qui inaugurera la série. Soit dit en passant, on peut imaginer que certaines sociétés cotées du secteur de la consommation (au sens large) comme Netflix (NASDAQ:NFLX) ou eBay auront tiré profit, elles, de la crise sanitaire. Elles publieront, elles aussi, leurs résultats à la mi-juillet.

On l’a dit et répété de nombreuses fois, la pandémie aura immanquablement des conséquences économiques graves. Encore qu’il soit peut-être présomptueux de parler au futur antérieur : dans plusieurs régions du monde, les Etats-Unis n’étant pas la moindre d’entre elles, le virus continue à faire des ravages. On peut donc s’attendre à ce que son impact soit sensible sur les commandes à l’industrie et sur l’activité dans le secteur de la construction en Allemagne, chiffres publiés ce lundi. Mais le chiffre le plus attendu ce lundi est celui de l’activité dans l’industrie et les services (indices PMI et ISM) aux Etats-Unis. Certains craignent le pire. Les optimistes, eux, ne manqueront pas de souligner que, contre toute attente, les Etats-Unis n’ont jamais créé autant d’emplois que ces derniers mois. Cela ne prouve qu’une chose : les Etats-Unis sont une terre de contrastes. Ce qui n’est pas nouveau.

Mardi, les amateurs d’actions internationales auront un avant-goût de ce que pourrait être la saison des résultats puisque des entreprises aussi diverses que Levi Strauss (NYSE:LEVI), Sodexo (PA:EXHO) ou Invesco publieront leurs chiffres pour le 2ème trimestre. Sur le plan macroéconomique aussi la journée de mardi sera riche en informations puisqu’on saura comment évoluent les taux d’intérêt en Australie et donc le dollar australien, lequel est toujours fort influencé par l’activité économique en Chine, les deux pays étant très liés sur le plan commercial. On reste dans la même région du monde avec l’activité économique et les dépenses de consommation au Japon. Mais le plus intéressant sera sans doute les discours attendus de plusieurs gouverneurs locaux de la banque centrale américaine. On n’en est pas vraiment conscient de ce côté-ci de l’Atlantique, mais les gouverneurs de ces antennes de la Federal Reserve ont une influence considérable sur la politique monétaire des Etats-Unis. Directement parce qu’ils siègent au Collège des gouverneurs (le fameux Federal Open Market Committee, surtout connu par l’acronyme FOMC), indirectement par le fait que plusieurs d’entre eux jouissent d’une notoriété et d’une influence considérable. Un peu comme dans la zone euro, où certains gouverneurs des Etats de l’Unionne manquent pas de ruer dans les brancards. Songez au remuant Jens Weidmann, le gouverneur de la Bundesbank. Il en est de même aux Etats-Unis. Il est possible que certains de ces discours fassent du bruit, par exemple ceux de Raphael Bostic (Atlanta) ou de Thomas Barkin (Richmond), ce qui pourrait (pourrait !) avoir un effet sur un dollar qui, la semaine passée, a surtout fait du sur place par rapport à l’euro et au yen.

Mercredi, journée médiane de la semaine à venir, risque d’en être la plus creuse. Les seuls résultats attendus et dignes de commentaires concernent le groupe industriel français Alstom (PA:ALSO). Cette année, l’action a connu un pic à 50 euros en février, puis elle a plongé à la mi-mars (elle n’est pas la seule), elle est péniblement remontée à 40 euros, niveau où elle végète depuis un mois. Le même jour, la Commission européenne peaufinera ses prévisions (European Commission Forecasts) pour les mois à venir. Il ne faut pas s’attendre à de bonnes nouvelles puisqu’en mai dernier Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, avait prévenu : l’économie européenne va se contracter cette année et le chiffre avancé, -7,5 %, est tout simplement catastrophique. Certes, pour 2021, Ursula von der Leyen table sur un retour à la croissance à concurrence de 6 %. Mais quand on fait le compte…  Si vous suivez les cours des matières premières, les Etats-Unis publieront ce mercredi le niveau de leurs réserves de pétrole, que l’on attend en baisse. Le prix du brut américain (West Texas Intermediate, en abrégé WTI) pourrait donc monter et influencer à la hausse le cours du pétrole européen (le Brent) en Bourse de Londres.   

Jeudi, tous les regards se tourneront vers la Chine et, cette fois, ce ne sera pas pour sa croissance, mais pour son… taux d’inflation ! La crise sanitaire a provoqué en Chine une flambée des prix alimentaires qui a porté le taux d’inflation à plus de 5 % en janvier dernier, au plus fort de la pandémie. Le gouvernement chinois dispose toutefois de moyens dont ne disposent pas les gouvernements occidentaux pour redresser la barre : en mars l’inflation chinoise (sur base annuelle) était tombée à 4,25 %, en avril à 3,25 % et en mai à 2,5 %. Le chiffre de juin devrait être du même tonneau, ce qui revient à dire qu’il avoisinera son rythme de croisière (2,9 % en 2019).

Donald Trump bataille pour que l’Américain moyen accorde plus d’importance à la situation économique qu’à la crise sanitaire qui ravage plusieurs Etats du sud et non des moindres comme la Californie, le Texas et la Floride. La publication attendue pour jeudi des chiffres du chômage aux Etats-Unis retiendra donc l’attention de tous. Les inscriptions au chômage sont attendues en forte baisse, ce qui devrait ramener le taux de chômage aux alentours de 10 %. Pour rappel, il était de 14,7 % en avril et de 13,3 % en mai. Wall Street est très sensible à ce chiffre, toute baisse du chômage étant un bienfait pour les consommateurs frénétiques que sont les Américains.     

En Europe, c’est ce jeudi que l’on connaîtra le nouveau président de l’Eurogroupe, le club des ministres des Finances de la zone euro. L’actuel tenant du titre, le Portugais Mario Centeno, ayant fait savoir qu’il ne briguerait pas un deuxième mandat. 

Les chiffres du 1er semestre que dévoilera ce jeudi le développeur français Kaufman & Broad suscitent d’ores et déjà une certaine curiosité. Sur Euronext Paris le cours de cette action a longtemps végété autour de 35 euros pour connaître un pic à 40 euros en février. Le moment était mal choisi pour faire des étincelles puisque la crise sanitaire l’a fait plonger à 20 euros et que depuis lors il ne parvient pas à remonter au-delà de 30 euros. La crise sanitaire a pesé très lourd sur le marché immobilier, surtout celui du logement, spécialité de Kaufman & Broad, en France comme… en Belgique. Tout indique qu’il redémarre fortement. Ce sont donc surtout les prévisions de Kaufman & Broad qui seront intéressantes.       

Le secteur aérien a été littéralement massacré par le coronavirus : avions cloués au sol, aéroports fermés. On en mesurera une première fois l’impact avec les chiffres que publiera la compagnie aérienne Delta, qui est loin d’être un leader du marché (ils sont tous asiatiques à l’exception de Lufthansa (DE:LHAG)). Un nom ne manquera pas d’attirer l’attention de l’amateur d’or, la mine ‘junior’ canadienne Unigold, qui publiera aussi ses chiffres ce jeudi. En soi, ces chiffres ne vont pas bousculer la planète (le cours de l’action est d’ailleurs en baisse de 10 % sur un an), mais c’est l’occasion de se réintéresser au cours de l’once d’or, qui a déjà gagné 12 % depuis le début de l’année. Certains le voient (ou rêvent de le voir) s’agripper à la barre des 2000 dollars. L’occasion s’en est présentée pendant la crise, mais elle n’a pas été saisie. Les optimistes ne désarment pas, mais les prévisions dans ce domaine tiennent du pari.

Sur le plan macroéconomique, il est toujours étonnant de voir comment évoluent les prix dans ce pays fondamentalement déflationniste qu’est le Japon. Les prix à la production étaient en baisse de 2,7 % en mai, ils sont attendus à 1,9 % pour juin. Juste pour vous dire, fin mai les prix à la consommation étaient en baisse de 0,10 % au Japon.

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