Leader mondial de l’hôtellerie, le géant américain Marriott International (NASDAQ:MAR)vient d’émettre pour 550 millions de dollars de nouvelles obligations remboursables dans cinq ans.
L’investisseur qui souhaiterait diversifier son épargne dans cette obligation, accessible par coupures de 2.000 dollars, pourra compter sur un rendement annuel de 3,60% jusqu’à l’échéance, sur base d'un cours indicatif avoisinant les 100% du nominal.
Notons que la dette émise par le groupe américain, spécialisé dans l’hôtellerie de luxe, est considérée comme de bonne qualité par les agences de notation, Standard & Poor’s pour ne citer qu’elle lui attribuant un rating « BBB ».
En diversifiant son épargne dans cet émetteur, l’investisseur devient ainsi créancier d’une référence du monde de l’hôtellerie, qui compte plus de 6.900 hôtels et 1,3 million de chambres réparties dans 130 pays et territoires.
Marriott, c’est aussi de nombreuses enseignes dont The Ritz-Carlton, St. Regis, Le Méridien, Renaissance Hotels, Sheraton ou encore Starwood qu’il a acquis il y a quelques années pour plus de 12 milliards de dollars, faisant de lui le numéro un mondial du secteur de l’hôtellerie de luxe.
Un rachat qui a également permis à la société valorisée à plus de 40 milliards de dollars à la bourse de New York de renforcer sa présence en Europe, en Amérique latine et en Asie, elle qui réalisait jusqu’à lors la majeure partie de ses revenus sur son territoire domestique.
Croissance record en Europe
Dans le cadre justement de l’élargissement de son empreinte mondiale, Marriott a annoncé dernièrement avoir établi un nouveau record de croissance sur le vieux continent, où son portefeuille s’est enrichi de 51 nouveaux hôtels, avec des marques qui ont fait leurs débuts en Finlande, Lituanie et Ukraine.
Et si l’année écoulée a été « capitale pour la croissance de Marriott en Europe », selon Carlton Ervin, Directeur du développement de Marriott International en Europe, le groupe hôtelier a également de grandes ambitions en Afrique.
Il doit y ouvrir trois nouveaux hôtels cette année et espère en compter par moins de 200 d’ici quatre ans. Les régions de l’Afrique du Nord et de l’Ouest jouent à ce titre un rôle central dans la stratégie de croissance globale du groupe sur le continent.
En ce qui concerne ses résultats financiers, la chaine d’hôtellerie a bouclé l’année écoulée sur des revenus en légère hausse à hauteur de 20,7 milliards de dollars, pour un bénéfice net proche des deux milliards.