Le laboratoire britannique GlaxoSmithKline, mieux connu sous le sigle GSK, a bouclé la semaine passée l’émission d’un emprunt multi-tranches totalisant cinq milliards de dollars.
Issu de la fusion, en décembre 2000, de deux entreprises pharmaceutiques britanniques, Glaxo Wellcome et SmithKline Beecham, le groupe a émis quatre nouvelles obligations à taux fixe, remboursables dans trois, cinq, sept et dix ans.
Les coupons offerts, payables en rythme semestriel par l’émetteur, s’étalent de 3,125% pour l'échéance la plus courte à 3,875% pour l'échéance la plus longue. Notons que GlaxoSmithKline a également émis une obligation à taux variable, remboursable dans trois ans.
A chaque fois, la coupure est fixée à 2.000 dollars. Précisons qu'il s’agit d’obligations de type senior non-sécurisé, notées dans la catégorie des investissements jugés de bonne qualité par Moody’s, l’agence leur attribuant un rating « A2 ».
Bénéfice net divisé par deux au premier trimestre
Quelques jours avant de solliciter les investisseurs, le groupe de santé britannique a globalement déçu la communauté boursière, en annonçant un bénéfice net divisé par deux au premier trimestre de l’année, l’appréciation de la livre venant contrebalancer les solides ventes de son nouveau vaccin Shingrix.
Le bénéfice net s’établit ainsi à 549 millions de livres sur la période, contre plus d’un milliard au premier trimestre de l’année dernière.
Dans son communiqué, GlaxoSmithKline indique que ses comptes ont également subi une charge de 495 millions de livres, suite à une révision à la baisse de la valeur de sa co-entreprise spécialisée dans les médicaments sans ordonnance.
GlaxoSmithKline a par ailleurs acté une baisse de 2% de son chiffre d'affaires sur le trimestre à 7,2 milliards de livres. Deux de ses grandes activités ayant vu leurs ventes reculer, à savoir les médicaments (-4%) et la santé grand public (-3%).
En revanche, le chiffre d’affaires de la troisième branche, les vaccins, a lui progressé de 7%, portés par le Shingrix, vaccin contre le zona dont les revenus ont atteint 110 millions de livres, bien au-delà des espérances.
GSK s'attend d’ailleurs à ce que le Shingrix devienne son principal vaccin au fil du temps. Il est à ce titre une priorité pour Emma Walmsley, qui a pris les rênes du groupe il y a un an et qui cherche à développer le portefeuille de médicaments du laboratoire britannique.