Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Ce matin, la chute des places européennes s’expliquait largement par la menace brandie par l’administration Trump envisage d’imposer pour 3,1 Mds$ des taxes punitives supplémentaires sur les exportations de produits européens. Et, même si l’Allemagne est la première visée, le document cible également la France – et ses exportations de vin –puis l’Italie et même l’allié britannique avec lequel Trump se vantait de mettre sur pied un système d’échanges “fantastique” post-Brexit.
Après avoir brassé beaucoup d’air au sujet de la Chine, puis fait machine arrière sur les sanctions visant les responsable des l’oppression de Ouïgours pour ne pas compromettre les exportations de produits agricoles américains, Trump se rabat comme d’habitude sur une victime moins pugnace, l’Europe.
Un revirement à visée électorale (la fameuse carte de “l’ennemi extérieur”) alors que sa cote de popularité continue de s’enfoncer avec désormais 13 points de retard sur Joe Biden.
Le problème, c’est que cela ne marche plus auprès de Wall Street, puisque le Dow Jones chute désormais de 1,7% alors que la flambée de cas de Covid-19 au Texas et en Floride n’aide pas non plus.