Cet article a d'abord été publié sur Labourseauquotidien.fr
Plusieurs éléments d’importance viendront « pimenter » cette semaine boursière. Pour commencer, le bal des publications débutera tout à l’heure aux Etats-Unis, avec les comptes des trois géants bancaires JPMorgan (NYSE:JPM), Citigroup (NYSE:C) et Wells Fargo (NYSE:WFC) qui seront tous dévoilés avant l’ouverture de Wall Street.
Ensuite, outre certaines statistiques américaines, les investisseurs prendront connaissance en fin de semaine d’un indicateur aussi attendu que redouté : le PIB de la Chine au titre du quatrième trimestre de 2019.
Celui-ci sera publié dans un contexte d’apaisement des tensions commerciales entre Washington et Pékin, le fameux accord de « phase I » devant être signé dans le courant de la semaine.
A cet égard, comme le soulignait le courtier japonais Nomura hier, cette perspective a permis de faire retomber la tension depuis un mois, quand bien même on aurait tort de s’attendre à des progrès notables en vue d’une « phase II » d’ici l’élection présidentielle américaine de novembre (d’autant que les sujets les plus épineux, comme celui de la propriété intellectuelle, sont toujours sur la table).
Coïncidence graphique, l’indice de référence chinois, le SSE Composite, pourrait bien être dans une configuration intéressante en ce début d’année.
2007, 2014, 2021 ?
A moyen terme, une ligne de tendance ascendante (visible en pointillés noirs) est en soutien. A plus court terme, on retrouve ces derniers mois le même genre de consolidation sous résistance oblique (cf. les lignes noires). Or, comme en 2007 ou plus proche de nous, en 2014, on constate que d’importantes impulsions haussières ont systématiquement suivi ce type de séquence (cf. les rectangles grisés).
A noter par ailleurs que, toujours en 2014, je rédigeais cet article en citant le célèbre Tom Demark, dont la grille de lecture fait partie des composantes du signal Roberval, véritable alpha et oméga de la méthodologie que j’utilise dans le cadre de mon service SMS CASH ALERT. Cette fois encore, les prédictions de cet expert avaient fini par se réaliser.
Désormais, étant donné la cyclicité naturelle des mouvements de l’indice (un peu moins de sept ans), tout porte à croire qu’une nouvelle grosse fièvre acheteuse pourrait bien être en gestation avant l’an prochain…