Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le mois dernier, l’annonce de la possible suppression de 5 000 postes parmi les 97 100 salariés de la Deutsche Bank (DE:DBKGn) avait passablement ému Francfort. Mais à l’époque, les médias s’étaient surtout focalisés sur l’éviction de John Cryan, prélude à des mesures fortes de réduction des coûts.
Las ! La direction de la Deutsche Bank a refait ses calculs depuis et envisage maintenant d’éliminer 10 000 salariés, soit un peu plus de 10% des effectifs, à l’horizon de la fin 2019.
Le titre Deutsche Bank encore malmené
Après un décrochage de 33% du titre cette année, il fallait prendre des mesures radicales pour tenter de rassurer les investisseurs. A priori, c’est raté puisque l’action abandonne encore 1,1% à l’approche de la clôture et a inscrit un nouveau plancher annuel à 10,75€.
Pour mieux comprendre quels sont les enjeux en terme de redressement et à quel point la Deutsche Bank constitue une sorte de Fukushima financier au cœur de l’Europe, je vous suggère quelques liens vers les diagnostics sans concession de Nicolas Perrin ou de Simone Wapler.