La dernière séance de la semaine sera rythmée par l’évolution des thématiques géopolitiques et commerciales. Malgré les dernières « Minutes » de la Reserve fédérale, les investisseurs restent préoccupés par la dégradation des relations entre l’Asie et les Etats-Unis. Concernant le calendrier économique de ce vendredi, nous prendrons connaissance de l’indice Ifo du climat des affaires en Allemagne et de l’évolution du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre au Royaume-Uni. Du côté des Etats-Unis, la séance sera émaillée par la publication des commandes de biens durables du mois d’avril et de l’indice de confiance du consommateur pour le mois de mai. En Asie, les indices ont terminé la séance en ordre dispersé.
Zone euro : la BCE anticipe un ralentissement de la croissance
En Allemagne, les indices d’activité dans le secteur privé se sont nettement repliés au mois de mai. En effet, l’indice PMI manufacturier s’est contracté de 1,3 point à 56,8 au mois de mai. Concernant le secteur des services, le même indice (PMI) a perdu 0,9 point à 52,1 sur la même période. Toutefois, l’économie allemande a enregistré une croissance de son produit intérieur brut de 1,6 % sur un an et de 0,3 % sur le seul premier trimestre. Enfin, selon le compte-rendu de la dernière réunion de la Banque centrale européenne (BCE), la croissance de la zone euro pourrait encore ralentir dans les mois à venir en raison des incertitudes relatives à la thématique commerciale.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé la séance en baisse de 1,57 % à 70,71 dollars le baril. Les cotations ont été pénalisées par l’annonce d’une probable augmentation de la production des pays de l’OPEP. En effet, ces derniers prévoient d’augmenter leur production journalière afin de compenser la baisse des approvisionnements du Venezuela et de l’Iran. Par ailleurs, nous notons que le niveau du dollar américain pèse sur les cours du pétrole, d’autant les stocks sont en nette hausse aux Etats-Unis. Pour conclure, nous conservons un biais vendeur sur le contrat WTI et estimons qu’il pourrait renouer avec le seuil des 69,50 $ le baril à court terme.