Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Morgan Stanley (NYSE:MS) trouve le marché trop optimiste sur les profits et réduit son exposition sur les actions au plus bas depuis 5 ans.
Andrew Sheets, le chef économiste de Morgan Stanley estime que lors de chaque nouveau cycle de baisse des taux, à la fin c’est quand même la récession qui l’emporte : les effets négatifs du ralentissement l’emportent sur les bénéfices de la baisse des taux… or ils sont déjà à zéro en Europe et au Japon.
Moins cher que zéro, cela signifie que l’on vous paye pour emprunter, et quand on en est là, c’est que l’économie va vraiment très mal.
Alors c’est vrai, la Réserve fédérale a “de la marge” pour baisser les taux (mais elle est bien la seule). Elle divulguera mercredi les “minutes” de sa dernière réunion et Jerome Powell s’exprimera devant le Congrès mercredi et jeudi (témoignage bi-annuel du patron de la FED sur l’état de l’économie américaine).