Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Encore une semaine agitée sur le CAC40. Les contre-pieds et autres portes de saloon se sont succédé dans la zone de no man’s land des 5 300/5 400 points. Depuis la mi-novembre, nous avons identifié ce bourbier boursier dans lequel le CAC40 s’enlise. La bonne nouvelle, c’est que cette partie de ping-pong devrait prendre fin grâce aux préparatifs de fin d’année. Ces derniers sont mieux connus sous le doux nom « d’habillage de bilan ». Porteront-ils le CAC40 sur les 5 500 points ?
Je reprends l’analyse rapide de ce graphique, que vous commencez sans doute à connaître. Le bourbier, c’est le rectangle (gris) inférieur cadré entre 5 300 et 5 400. Dans ce rectangle, une figure de retournement en « W » (orange) s’est formée. Ce que l’on appelle « la ligne de cou », c’est-à-dire le seuil à franchir pour que la figure soit validée, est évidemment pile à 5 400 points. Dans le même temps, nous avons une oblique de résistance (segment bleu) qui a démarré début novembre. Elle passe elle aussi par 5 400 points.
▶ Alors, le W va-t-il réussir à se valider ?
Eh bien il semblerait que oui : ce matin, le CAC ouvre en gap journalier (voir graphe suivant) et saute directement les résistances, validant ainsi le « W » !
L’objectif théorique d’un « W » est donné en reportant son amplitude à partir de sa ligne de cou : on tombe sur les 5 500 points dont je vous parlais en introduction. Alors, attention, c’est un objectif théorique, mais disons que tant que les 5 400 points tiennent en support, la dynamique redevient haussière.
▶ Alors faut-il foncer et acheter ?
Tout dépend de votre unité de temps d’intervention : de 5 400 points à 5 500 points, c’est un potentiel de moins de 2%. Alors 2% pour un trader intraday, c’est très intéressant comme mouvement à travailler.
Mais si vous investissez à moyen terme… je ne vois pas bien l’intérêt d’autant que l’on a une belle résistance (rouge) qui va bloquer les cours à 5 500. Pour moi, acheter maintenant est trop risqué. Je préfère continuer à laisser porter les positions haussières sans les renforcer… et remonter mes stops !
Bon week-end,
Gilles,