Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
L’annulation du sommet américano-nord-coréen se profilait depuis 48 heures. Plusieurs tweets de Donald Trump indiquaient en effet qu’il fallait se préparer à cette éventualité, Kim Jong-un ayant multiplié les signes de mauvaise volonté, lesquels se sont transformés en signes d’hostilité, justifiant pleinement la décision d’annuler la réunion de Singapour et de geler les pourparlers de dénucléarisation.
Une « opportunité de paix a été perdue », a déploré Donald Trump, qui sait de quoi il parle, lui qui a déchiré le traité sur le nucléaire iranien et a transféré l’ambassade américaine à Jérusalem, un événement qui s’est soldé par un bain de sang et une réprobation quasi-unanime, sauf de la part de quelques pays totalement dépendants des Etats-Unis pour leur sécurité ou leur survie financière.
La majorité vent debout contre la Corée du Nord
Le groupe républicain du Congrès américain fait bloc derrière le président américain, avec comme postulat que « tout est de la faute de l’attitude hostile du dirigeant nord-coréen » (mais que fait Pékin ?). Les démocrates se montrent quant à eux plus sarcastiques, à l’image de Bob Menendez, sénateur du New Jersey, qui a tweeté : « L’art de la diplomatie est plus difficile que l’art de faire des affaires ».
Son « collègue » Gerry Connolly suppose pour sa part que « le prix Nobel de la Paix va devoir attendre ». On ne saurait lui donner tort…