Bonjour à toutes et à tous,
Ainsi les principaux indices poursuivent leur progression vers des plus hauts, notamment côté US où le Dow Jones continue d’enchaîner de nouveaux records. Cela fait un certain temps que nous l’anticipons, car réussir à imprimer 30 000 au DJIA d’ici Novembre 2020 est un impératif pour l’exécutif en place. Dans un marché qui semble donc peu sensible aux mauvaises nouvelles, injections de liquidités aidant, se ranger trop longtemps du côté des ours amène inévitablement à l’extinction. Tant que l’objectif n’est pas atteint chaque repli n’est qu’une respiration, une escapade, une brève aventure, mais surtout c’est à chaque fois une opportunité de passer long.
En miroir de cette hausse, côté Forex la paire EUR/USD évolue en corrélation inverse forte vis-à-vis du Dow, et la récente baisse de cette dernière quinzaine, passant les cours de 1,11 à quasiment 1,08, confirme que les rapatriements de liquidités en dollar se renforcent massivement lorsque la nécessité commande. Cet afflux permet la poursuite de l’essor des indices du marché domestique américain.
La confiance ainsi restaurée et l’inertie aidant devraient permettre à la paire de requérir une moindre quantité de billets verts pour que les indices poursuivent leur lévitation dans les séances à venir. Après un tel excès baissier il devient donc opportun de commencer à songer à se placer de nouveau long sur l’euro-dollar à ces niveaux oscillants entre 1,0800 et 1,0850. Les indicateurs techniques saturent en survente, RSI et Stochastique Lent en tête.
Partant de ce constat et sans toutefois retracer toute la baisse, le mouvement correcteur haussier pourraient donc, dans un premier temps, faire revenir les cours EUR/USD vers 1,09 à la faveur de statistiques européennes attendues non décevantes, puis dans un second temps permettre une tentative de flirter avec les 1,10 en résistance, coïncidant avec l’inversion de polarité de cette zone psychologique. Une escapade franche sous les 1,08 remettrait évidemment en cause ce scénario.
Bons trades et à bientôt.
Benoit Fernandez-Riou