Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Wall Street a inscrit une cascade de records absolus lundi soir, histoire de bien débuter la semaine, laquelle pourrait bien s’imposer comme la 7ème semaine de hausse depuis fin mai.
Ce constat semble dépeindre une évidence : 3 indices, 3 records.
Mais que faut-il penser de la façon dont ces sommets ont été conquis ?
Pour le S&P500 (+0,02%), les volumes intraday sont les plus faibles observés pour un mois de juillet depuis l’été… 2008.
Mécaniquement, même si les indices américains progressent sans opposition (personne ne s’oppose au mouvement ascendant, capitulation complète des vendeurs), le chiffre d’affaire devrait progresser, à activité quotidienne équivalente, puisque les cours sont un peu plus élevés que la veille.
Par ailleurs, alors que les indices “phares” caracolaient dans la stratosphère, le Russell2000 des midcap reculait de 0,3% et continue d’accumuler du handicap par rapport aux big cap (qui servent de support à des milliers d’ETF), le “Dow Transport” (précurseur de la croissance) lâchait -0,35% à 10 600, loin des 11 100 du 24 avril 2019, et plus loin encore des 11 570 du 14 août 2018.
A méditer…