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Bourses : un premier semestre historique…

Publié le 01/07/2019 13:36
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr

Les Bourses occidentales viennent de valider leur meilleur premier semestre depuis 2013, avec une progression moyenne de 17%. Le CAC40 GR (« gross return » ; qui, pour rappel, intègre les dividendes) et le Nasdaq ont en particulier engrangé respectivement 20,4% et 21,4% à compter du 1er janvier.

A Paris, le CAC40 a été dopé par la surperformance des « KHOL » (Kering (PA:PRTP), Hermès (PA:HRMS), L’Oréal et LVMH (PA:LVMH)) et par Airbus (PA:AIR) (dont le titre a bondi de 48,5% depuis le début de l’année), tandis que le Nasdaq a bénéficié de la santé éclatante des incontournables « GAFA » et de la remarquable ascension de Mercadolibre (+108%).

Mais le CAC40 a également tiré parti d’une rotation sectorielle en faveur des leaders du matériel électrique avec Schneider Electric (PA:SCHN) et Legrand (PA:LEGD).

De son côté, le S&P500 a bénéficié de la flambée des semi-conducteurs et du retournement des producteurs de pétrole (Hess et Anadarko (NYSE:APC) affichent notamment des progressions respectives de 55 et 61%) pour réaliser sa meilleure performance pour un mois de juin depuis 1955. Quant à son PER, il varie selon les méthodes de calcul de 16,65 (PE « forward 12 mois » d’après Factset) à 21,8 (pour le PE « current », ou actuel) et même jusqu’à 30 (au 28 juin, d’après la méthode de Shiller).

Le PE « current » est le plus fréquemment cité en référence et flirte donc avec 22 fois le bénéfice net réalisé au cours de la dernière année, alors que la moyenne historique est de 15,75. C’est rigoureusement la même moyenne pour le PE « forward 12 mois », celle du PE de Shiller s’établissant pour sa part à 16,65.

Maintenant, pour que le PE « forward » reste aussi modéré, il faudrait que le rythme de croisière de 2018 (dopé à la « tax reform ») soit maintenu jusqu’à mi-2020…

La FED ne fait toujours pas les affaires de Donald Trump
Donald Trump aimerait naturellement pouvoir ancrer les bénéfices des cinq prochains trimestres aux niveaux dont il prétend être l’instigateur, avec un Dow Jones à 30 000 points et un Nasdaq à 10 000 points – ce dernier vient de prendre 21% en six mois, pourquoi pas 25% de plus en 15 mois – qui assureraient sa réélection.

Si le rendement des bons du Trésor à 10 ans s’était déjà replié sous les 2%, le président américain se dit convaincu que le S&P500 aurait déjà largement franchi la barre des 3 000 points et plus personne ne redouterait la formation d’un double-top historique sous 2 940/2 960 points.

Mais Donald Trump enrage car la FED s’est obstinée le 19 juin dernier à maintenir son taux directeur inchangé. Ses membres n’ont ensuite eu de cesse, la semaine dernière, de multiplier les mises en garde contre des réactions prématurées et des stratégies irréfléchies.

Quant aux gérants, la plupart n’anticipent pas de récession avant 2020 (un scénario qui se matérialise rarement une année d’élection) et se déclarent convaincus qu’avec les « buybacks » (rachats de titres), les fusions qui se multiplient – avec des primes dépassant souvent 50% – et les IPO qui rencontrent un franc succès, le marché est en fait très résilient et n’a pas besoin pour le moment de béquilles monétaires.

Les derniers indicateurs macroéconomiques chinois n’incitent pas à l’optimisme
Wall Street comprend d’autant mieux la « patience » de la FED qu’elle ne dispose que d’une marge de manœuvre réduite (225 points de base avant de ramener le loyer de l’argent à zéro), inférieure de moitié par rapport à 2008.

Il n’y aura donc qu’une seule fenêtre de tir, et il faudra viser très juste et miser à fond sur le facteur chance pour enrayer une correction boursière, obligataire (« corporate ») et immobilière dans un contexte de bulle financière généralisée.

Parmi les « chances » possibles, Donald Trump espère faire figure d’homme providentiel avec un futur accord commercial avec la Chine, les pourparlers étant relancés depuis la trêve conclue sur les tarifs douaniers avec Pékin à l’occasion du sommet du G20.

La réalité est néanmoins un peu moins reluisante, car Xi Jinping avait bien fait comprendre qu’il ne négocierait pas sous la menace, aussi ne s’est-il engagé sur rien qui ne figurait pas déjà dans des projets de rééquilibrage des échanges bilatéraux datant de mars 2018 (et non mars 2019), comme des achats de produits agricoles ou de GNL américains.

Et l’Empire du Milieu va probablement devoir prendre des mesures de soutien à son économie avant la BCE et la FED, alors que selon les dernières données du Bureau national de la statistique chinoise, l’indice PMI manufacturier chinois est resté en zone de contraction le mois dernier à 49,4. Les commandes à l’exportation ont au surplus poursuivi leur recul à 46,3, après 46,5 en mai, tandis que le PMI du secteur des services (lequel représente désormais plus de la moitié du PIB chinois) est passé de 54,3 en mai à 54,2 en juin.

Enfin, le « composite » (services + industrie) se dégrade plus que ses composantes, à 53 contre 53,3 le mois précédent. Le ralentissement semble se généraliser…

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