Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
Le doute reste permis sur l’ampleur de la dégradation conjoncturelle aux Etats-Unis après la publication du rapport sur l’emploi vendredi (avec 224 000 embauches au mois de juin).
En France, le tableau semble plus parlant: le climat des affaires a chuté de 4 points à 95 au mois de juillet, l’indice mensuel d’activité (ISMA) de la Banque de France est revu à la baisse avec un PIB revu à +0,2% au deuxième trimestre 2019 (3ème estimation), en baisse de 0,1%, suite à une chute de la production industrielle dans l’industrie automobile, le caoutchouc-plastique et l’informatique électronique.
Chez notre principal partenaire économique, l’Allemagne, le ton avait été donné dès vendredi matin (bien avant le NFP américain) puisque les commandes à l’industrie ont été annoncées en fort recul de 2,2% au mois de mai, et il n’y a aucun signe précurseur de rebond au moins de juin. Cela explique que la Bundesbank s’attend désormais à une croissance plus ou moins égale à zéro au 2ème trimestre 2019.