Les contrats à terme sur le cacao de New York sur ICE ont rebondi cette semaine, se remettant d’une forte baisse.
Le cacao new-yorkais de juillet (CCc2) a gagné 156 dollars, soit 2,2%, à 7 322 dollars la tonne métrique. Cela fait suite à une baisse de près de 20 % lundi.
Les négociants ont souligné l’extrême volatilité des prix du cacao alors que le marché tente de se stabiliser après une chute significative d’environ 40 %.
Les prix ont chuté d’un niveau record de 11 722 dollars le 19 avril à un minimum de 6 990 dollars le 3 mai.
Les fondamentaux restent favorables au cacao, les prévisions prévoyant un important déficit mondial pour la saison 2023/24 en raison des mauvaises récoltes des principaux producteurs, la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Des pluies inférieures à la moyenne dans les principales régions cacaoyères de Côte d’Ivoire la semaine dernière pourraient avoir un impact sur la mi-saison de récolte d’avril à septembre si les conditions sèches persistent.
Le cacao de Londres en juillet (LCCc2) a également connu une hausse, augmentant de 2,5 % à 6 149 livres par tonne.
Les prix du sucre sous pression
En revanche, les prix du sucre brut ont chuté à leur plus bas niveau depuis 18 mois avant de se redresser légèrement en fin de séance.
Le sucre brut de juillet (SBc1) a augmenté de 0,24 cents, ou 1,3%, à 18,87 cents la livre après avoir atteint un plus bas de 18,31 cents plus tôt dans la journée.
Les négociants ont attribué la baisse des prix du sucre au rythme soutenu de la production de sucre dans la région Centre-Sud du Brésil, combiné aux pluies nécessaires en Thaïlande et en Inde.
Un courtier américain a noté que le marché est sous pression en raison du temps sec au Brésil qui permet des opérations de concassage à pleine vitesse, diminuant ainsi toute prime de risque liée aux conditions sèches en Thaïlande.
Le groupe industriel sucrier UNICA devrait publier dans les prochains jours les données sur la production de sucre du CS Brésil pour la deuxième quinzaine d’avril, avec une augmentation attendue d’une année sur l’autre d’environ 50 %.
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